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We will exploring the various types of alcohol, the different processes, the beverages and the tasting….

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Nous essayerons ici de vous expliquer en détails mais de façon claire, des principaux types d’alcools, leur élaboration, et leur dégustation. Le texte suivant n’est qu’un premier jet qui évoluera prochainement.

La Vodka : Commençons par cette eau-de-vie considérée comme « alcool neutre ». On en attribue l’origine à la Russie, bien que certains parlent de la Pologne, mais nous ne sommes pas là pour régler cette polémique ni la suivante plus contemporaine ; il s’agit d’un produit au goût tellement peu prononcé quand non aromatisé, qu’il est quasi-impossible de distinguer de façon significative différentes vodkas dégustées à l’aveugle. Bien entendu, certains prétendent le contraire (et donc on vous invite à faire l’expérience pour vous faire votre propre opinion). Toujours est-il que la vodka demeure à ce jour, le spiritueux le plus vendu dans le monde. C’est un alcool qui peut être produit par la fermentation et la distillation d’une céréale ou de pomme de terre, mais on en trouve également à partir de betterave, raisin… (mais cela doit être mentionné sur la bouteille en Europe). La majorité des vodkas titrent entre 40 et 45°, mais il en existe entre 30 et 97°

Le gin : Pour faire ce second alcool dont nous vous parlons maintenant, on a besoin du premier. En effet, dans les grandes lignes, un gin est plus ou moins une vodka aromatisée, mais c’est un peu plus complexe que cela et c’est ce que nous allons voir sous peu.

  • London Dry Gin : Il n’est pas nécessaire que le gin soit élaboré à Londres pour avoir le droit à cette appellation. Cependant, en Angleterre, les distillateurs de gin n’ont pas le droit de distiller eux-mêmes l’alcool de grains de base (alcool de seigle et de maïs). Ils achètent donc l’alcool de base (alcool de seigle et maïs pur à 96%) et ont alors le choix entre deux méthodes d’élaboration du gin. Distiller à nouveau l’alcool de base en présence de divers aromates (dont le genièvre), ou le mélanger avec un alcoolat d’aromates (« esprit de gin ») et de l’eau distillée. Plus légèrement aromatisé, le gin anglais est donc plus facilement utilisé dans la composition des cocktails.
  • Old Tom Gin (ou Old Tom ou Tom Gin) : Né au 18ème Siècle en Angleterre, il viendrait des enseignes en forme de chat noir qu’on voyait à l’époque aux murs de certains pubs britanniques. En raison de la Gin Craze, le gouvernement britannique a tenté d’endiguer la production et la distribution de gin par des taxes prohibitives et des régulations, conduisant le marché à se développer « au noir ». Sous la patte de l’enseigne en forme de chat, se trouvait une fente permettant d’insérer de l’argent ainsi qu’un tuyau. Du tuyau sortait du gin, versé par le barman depuis l’intérieur. Il est légèrement plus sucré que le London Dry, mais un peu plus sec que le Dutch Jenever, lui valant parfois le surnom de « chaînon manquant ».
  • Navy Streight : Né au 18ème Siècle au Royaume-Uni pour la Royal Navy, qui lors de ses expéditions autour du globe, emmenait en soute une certaine réserve de gin, afin de pouvoir soigner l’équipage du scorbut ou de paludisme. Cependant, comme il y avait également de la poudre à canon, si par accident du gin se renversait sur celle-ci, il fallait quand même être en mesure de pouvoir allumer la poudre. Le gin embarqué devait donc faire au moins 144 Proof (devenu 57% ABV).

Le rhum : Agricole, ambré, aromatisé, blanc, brun, doré, épicé, noir…

Le scotch, le whisky, le whiskey et le bourbon : La liste est longue 😉

Le cognac et le brandy : Brandy, Calvados, Cognac X.O., Cognac V.S.O.P., Cognac V.S., Cognac Napoléon…

La téquila et le mezcal : Classique, dorée…

L’absinthe : Un classique longtemps interdit.

L’alcool anisé : Arak, Pastis, Ouzo…

L’eau de vie : Grappa, kirsch, pisco…

  • L’acerum : c’est une appellation d’origine contrôlée désignant une eau-de-vie d’érable obtenue exclusivement par la distillation de l’alcool issu de la fermentation de la sève d’érable concentrée québécoise. L’eau d’érable ou le sirop d’érable du Québec est transformé en alcool grâce à l’utilisation de levure. Le moût d’érable est ensuite distillé lentement dans un alambic ce qui donne une eau-de-vie d’érable. Celle-ci peut ensuite être vieilli dans des fûts de chêne pour lui apporter texture et complexité. Aucune autre substance en dehors de l’eau à des fins de dilution, ne peut être ajoutée après la distillation. Tous les détails sont ici.

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